à l'Assemblée nationale
Intervention sur la maladie de Lyme lors des questions orales sans débat du mardi 25 février 2014
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Mme Marie-Christine Dalloz. Madame la présidente, ma question, qui s’adresse à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé, porte sur les conséquences de la maladie de Lyme.
Transmise par morsure de tique, la maladie de Lyme est une maladie infectieuse grave d’origine bactérienne, qui entraîne d’irréversibles dégâts organiques chez la personne infectée.
La maladie a été identifiée partout en France, à l’exception du littoral méditerranéen. Elle est très présente dans les régions boisées et humides – c’est le cas de ma circonscription, et je rencontre beaucoup de gens atteints de cette maladie.
L’Institut Pasteur estime que 12 000 à 15 000 personnes sont touchées chaque année en France. Le diagnostic de la maladie de Lyme est complexe, coûteux à réaliser et rend cette maladie relativement peu connue des professionnels de santé.
La méconnaissance du grand public et même de certains professionnels de santé est en partie due au classement de cette maladie comme « rare », malgré son caractère endémique attesté.
Cette maladie est d’autant plus insidieuse qu’elle peut se réveiller des mois, voire des années après la piqûre de l’acarien. Les protocoles de détection et de soins de cette infection – qui, non traitée, évolue vers l’aggravation chronique – sont actuellement obsolètes et à l’origine de faux diagnostics négatifs qui touchent des milliers de patients.
Quelles mesures entendez-vous prendre pour l’information, la prévention et le traitement de cette maladie ? Pourrait-on envisager que la maladie de Lyme soit reconnue « grande cause nationale » de l’année 2015 ?